Le paludisme représente une endémie parasitaire qui défie le monde. Chaque année, un peu plus de deux millions de personnes souffrent d’accès palustres et près d’un demi- million en meurent, principalement des enfants et des femmes en grossesse. À Conakry, cette parasitose représente la première cause de mortalité et de morbidité. Ainsi, la population a développé des pratiques résilientes afin de faire face à cette maladie. L’objectif de cette étude est d’appréhender les recettes traditionnelles médicamenteuses antipaludiques au niveau de la population. La méthode qualitative utilisée est de type exploratoire, orientée vers une compréhension des sens et des représentations. Les résultats révèlent qu’un peu plus de la majorité (54,16%) des enquêtés privilégie un traitement mixte alors qu’une minorité (11%) des répondants utilise la pharmacopée, dans le cadre préventif et curatif du paludisme. Les potions antipaludiques concoctées varient selon la zone, l’état du malade et la préparation.
Malaria is a parasitic endemic that is rife throughout the world. Every year, just over two million people suffer from malaria attacks and almost half a million die, mainly children and pregnant women. In Conakry, malaria is the leading cause of mortality and morbidity. As a result, the population has developed resilience practices to cope with this disease. The aim of this study is to understand the traditional anti-malarial medicinal recipes used by the population. The qualitative method used is exploratory and aims to understand the meanings and representations. The results show that just over the majority (54.16%) of respondents prefer a mixed treatment, while a minority (11%) use the pharmacopoeia to prevent and treat malaria. The anti-malarial potions concocted vary according to the region, the patient’s condition and the preparation.