Les bas-fonds représentent un avantage considérable pour l’augmentation de la production agricole et la création d’activités génératrices de revenus. Pourtant, dans la région du Gontougo, ils sont peu exploités et leur exploitation date de ces deux dernières décennies. Cette étude vise à analyser le potentiel en bas-fonds dans la région du Gontougo. L’étude s’est effectuée en utilisant le Modèle Numérique de Terrain (MNT), la recherche documentaire et les enquêtes de terrain. Au total, 327 exploitants de bas-fonds dans 30 villages de la région du Gontougo ont été enquêtés. Les résultats montrent que les bas-fonds couvrent une surface de 53 337,4 hectares, soit 3,3 % des terres cultivables de la région. De ces superficies de bas-fonds, 79,2 % ne sont pas aménagées contre 20,8 % mise en exploitation. La mise en valeur de ces écotones est devenue nécessaire pour les cultures maraîchères (53,2 %) et la riziculture (37,9 %) en fonction de l’origine socio-culturelle des acteurs.
Lowlands represent a considerable advantage for increasing agricultural production and creating income-generating activities. However, in the Gontougo region, they are less exploited and their exploitation dates from the last two decades. The aim of this study is to analyse the lowland potential in the Gontougo region. The study was carried out using the Digital Terrain Model (DTM), documentary research and field surveys. A total of 327 inland valley farmers in 30 villages in the Gontougo region were surveyed. The results show that inland valleys cover an area of 53,337.4 hectares, or 3.3 % of the region’s arable land. Of this lowland area, 79.2 % is undeveloped, compared with 20.8 % developed. Development of these ecotones has become necessary for market gardening (53.2 %) and rice growing (37.9 %), depending on the socio-cultural background of the stakeholders.