Dans le cadre de la politique de décentralisation, l’Etat de Côte d’Ivoire a confié la création et l’entretien des espaces verts aux communes. S’appesantissant sur le cas de la commune de Bouaké, cet article vise à montrer les actions et les contraintes du Conseil municipal à l’aménagement des espaces verts. La méthodologie utilisée repose sur l’exploitation de données de sources primaires et secondaires. Il ressort de l’étude que le Conseil municipal de Bouaké a effectué, en collaboration avec ses partenaires au développement, l’aménagement de 9 jardins publics et la végétalisation des trottoirs de la nationale A3 traversant la ville pour un montant de 45 millions. Toutefois, dans l’accomplissement de sa mission, ce Conseil municipal est confronté à plusieurs contraintes. Elles se résument à la faiblesse du budget alloué aux espaces verts, à la variabilité climatique impactant le développement des plantes et à la faible implication des populations dans l’aménagement de ces espaces.
As part of the decentralization policy, the State of Côte d’Ivoire has entrusted the creation and maintenance of green spaces to the municipalities. Focusing on the case of the commune of Bouaké, this article aims to show the actions and constraints of the Municipal Council in the development of green spaces. The methodology used is based on the exploitation of data from primary and secondary sources. It appears from the study that the Bouaké Municipal Council has carried out, in collaboration with its development partners, the development of 9 public gardens and the greening of the sidewalks of the A3 national road crossing the city for an amount of 45 million. However, in carrying out its mission, this Municipal Council is faced with several constraints. They boil down to the low budget allocated to green spaces, climate variability impacting the development of plants and the low involvement of populations in the development of these spaces.