La vente illicite de médicaments de rue, un phénomène réel qui fait l’objet de discussions dans de nombreux débats. De nombreuses actions sont quotidiennement entreprises par les différents Etats, les institutions et même l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour freiner son élan. Mais, force est de constater que les règles de fonctionnement de cette activité illicite sont beaucoup trop rigoureuses pour se faire transplanter par de supposées mesures étatiques ou institutionnelles. De nombreux décès, des troubles digestifs et des problèmes de vue sont diagnostiqués dans les structures officielles de soins à la suite de l’usage abusif de ces médicaments de rue. Il semble que les diverses initiatives engagées par les gouvernements et les autorités en charge de la santé sont pour l’heure inefficaces pour faire barrage à cette activité illégale en plein essor en Afrique, en général, et en Côte d’Ivoire en particulier. Dans la sous-préfecture de Daoukro, la ruée de la population vers ces médicaments contribue énormément à la dégradation de leur état de santé. Le faible coût de ces médicaments est l’une des principales raisons du recours à ceux-ci. La faiblesse des actions de la direction départementale de la santé face à ce fléau dans la sous- préfecture suscite de nombreuses interrogations au niveau de la population aussi bien urbaine que rurale. En cas d’absence de mesures fortes et coercitives à l’égard de cette activité, les sites de vente de ces médicaments de rue deviendraient des centres officiels de ravitaillement de la population après les consultations médicales.
The illicit sale of street drugs, a real phenomenon that is the subject of numerous debates. Numerous actions are taken daily by different States, institutions and even the World Health Organization (WHO) to slow down its momentum. But, it is clear that the operating rules of this illicit activity are far too rigorous to be transplanted by supposed state or institutional measures. Many deaths, digestive disorders and vision problems are diagnosed in official healthcare structures following the abusive use of these street drugs. It seems that the various initiatives undertaken by governments and health authorities are currently ineffective in stopping this booming illegal activity in Africa in general and in Côte d’Ivoire in particular. In the sub-prefecture of Daoukro, the rush of the population for these drugs contributes enormously to the deterioration of their state of health. The low cost of these drugs is one of the main reasons for using them. The weakness of the actions of the departmental health directorate in the face of this scourge in the sub-prefecture raises many questions among both the urban and rural population. In the absence of strong and coercive measures with regard to this activity, the sites selling these street drugs would become official centers for supplying the population after medical consultations.