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Auteur(s):
APPIA Edith Adjo épouse NIANGORAN, BRISSY Olga Adeline.
N° Page : 11-24
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ANALYSE DES STRATEGIES PREVENTIVES DES MORBIDITES ET DES MORTALITES MATERNELLES ET INFANTILES DANS LE DISTRICT SANITAIRE DE BOUAKE NORD-EST (CENTRE, COTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
La réduction de la mortalité maternelle et infantile est au cœur de tous les débats, car
la santé est le gage du développement d’un pays. Après la crise post-électorale de 2010,
la Côte d’ Ivoire, a décidé de faire de la santé une priorité. À travers son cinquième
objectif du millénaire pour le développement (OMD5) qui est de réduire les morbidités
et les mortalités, une succession de programme et d’activités ont le vu jour. Parmi elles
figurent des stratégies préventives dans le suivi prénatal. La présente contribution
permet d’appréhender les stratégies préventives des morbidités et mortalités
maternelles et infantiles en vue de relever le défi que s’est assigné la Côte d’Ivoire de
façon générale. Cette présente étude se propose donc d’analyser ces stratégies en vue
de mettre en éveille les forces et les faiblesses pour une meilleure prise en charge des
gestantes et des fœtus. C’est une étude de type descriptif, analytique et rétrospectif qui
repose sur l’exploitation des annuaires statistiques sanitaires et des données annuelles
de la direction départementale du district sanitaire de Bouaké Nord-Est émanant des
structures de santé. Elle repose également sur une enquête transversale qui s’est
effectuée dans la période d’octobre à décembre 2022 auprès de 240 personnes. Elle
révèle que dans le district sanitaire de Bouaké Nord-Est des stratégies préventives sont
mises en place dans les services de consultations prénatales à travers les activités de
vaccinations prénatales, des diagnostics précoces de certaines affections dangereuses
telle que le paludisme pour le couple mère/enfant, des distributions des
Sulfadoxines/pyriméthamines et de l’organisation des consultations foraines.
Cependant, les femmes enceintes dans les localités rurales se montrent de plus en plus
réfractaires aux soins. En milieu rural, le taux de fréquentation des services de
consultation prénatale est de 16,18%. Par contre, il est estimé à 83,81% au niveau des
espaces urbains. Dans l’optique de faciliter les consultations prénatales dans les aires
sanitaires rurales, des consultations foraines ont été organisées.
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Auteur(s):
TAPE Achille Roger, KAMELAN Kouacou Hermance-Starlin, SORO Souleymane, SILUE Hetemin Cavalo.
N° Page : 25-45
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LA PRODUCTION MARAICHERE DANS UN CONTEXTE DE CRISE CACAOYERE ET CAFEIERE DANS LA SOUS-PREFECTURE DE YAMOUSSOUKRO (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
La sous-préfecture de Yamoussoukro tirait l’essentielle de ses revenus des cultures de
Café et de Cacao. Aujourd’hui, on observe une fluctuation des prix d’achats du cacao
et du café, une variation pluviométrique, le recul du couvert végétal et le vieillissement
des vergers. Les paysans en quête de palliatifs se sont reconvertis en producteurs de
légumes. Le maraîchage constitue une source monétaire très importante pour les
paysans vue les revenus qu’ils engrangent. Malgré ce constat le maraîchage est perçu
comme une activité instable à cause des nombreuses difficultés qu’elle rencontre,
notamment la fluctuation des prix de vente, le coût onéreux des intrants et matériels
de travail. Cette étude a pour objectif de montrer que le maraîchage constitue une
alternative à la crise du binôme café-cacao dans la sous-préfecture Yamoussoukro.
Le cadre méthodologique de la présente étude a consisté d’une part à consulter une
documentation relative au problème, d’autre part, la méthode « boule de neige » a été
appliquée en vue d’interroger 360 maraîchers. Le questionnaire a porté sur les raisons
de la pratique du maraîchage, la production et des revenus de cette activité.
Les résultats montrent que le maraîchage a bénéficié de la fragilité des principales
cultures existantes que sont le café et le cacao. Ainsi, 35 % des maraîchers sont des
anciens planteurs de café et cacao. Par ailleurs, une combinaison de facteurs humains
et un vaste marché d’écoulement explique l’essor du maraîchage. Enfin, les acteurs ont
un revenu moyen mensuel de 298500 FCFA.
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Auteur(s):
ADJI Adou Jean Marc Le Thoi, GUEDE One Enoc.
N° Page : 46-70
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EFFETS INDUITS DE L’ORPAILLAGE DANS LA SOUS-PREFECTURE DE DAOUKRO (CENTRE-EST DE LA COTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
La Côte d’Ivoire regorge de ressources naturelles et de potentialités minières très
importantes. Cependant, l’orpaillage, considéré comme une aubaine pour la
population en quête d’une économie de subsistance, ne se fait sans avoir des
incidences sur l’ordre économique et social existant. Des femmes, des jeunes, des
adolescents et à une certaine mesure des hommes-chefs de familles ruent chaque jour
sur les sites d’orpaillage délaissant les activités agricoles au profil de l’or. Cette activité
renferme des enjeux économiques. L’orientation de la population vers l’orpaillage a
induit un changement notable dans la structure socio-économique et
environnementale, dans la mesure où l’on passe d’une économie essentiellement
agricole à une économie tournée vers l’exploitation artisanale de l’or. L’activité
dominante dans la sous-préfecture de Daoukro étant l’agriculture, composée de
culture d’exportation (l‘anacarde, l’hévéa et cacao), de cultures vivrière (l’igname, la
banane, l’arachide etc.), l’exploitation de l’or appelée communément l’orpaillage
clandestin se fait de plus en plus remarquer, induisant de nombreux effets dans la
sous-préfecture. L’objectif de cette étude vise à montrer l’impact de l’orpaillage dans
la sous-préfecture de Daoukro. La méthode adoptée dans le cadre de ce travail de
recherche est la boule de neige. Elle a permis d’échantillonner 268 personnes. L’étude
présente d’abord la pratique de l’orpaillage dans la sous-préfecture de Daoukro,
identifie ensuite les facteurs explicatifs de l’orpaillage dans la sous-préfecture de
Daoukro et évalue enfin les effets induits de ladite activité à Daoukro.
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Auteur(s):
KOUAKOU Koffi Ferdinand, SREU Éric, MAFOU Kouassi Combo.
N° Page : 71-84
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CENTRE PSYCHIATRIQUE ET MOBILITE DES POPULATIONS VIVANT AVEC LA MALADIE MENTALE ET EPILEPSIE (PVMME) DE LA REGION SANITAIRE DE L’IFFOU VERS L’HÔPITAL PSYCHIATRIQUE DE BOUAKE (REGION DE GBÊKÊ)
Résumé de l’article
Dans un contexte de manque d’offre de soins psychiatriques conventionnels, la région
de l’Iffou est marquée par une panoplie des camps de prière et des centres guérison
traditionnels dont l’un des objectifs primordiaux est de garantir la sécurité sanitaire
aux populations souffrant de maladie mentale et épilepsie. Ce déficit en soins
psychiatrique dans ladite région sanitaire à favoriser le déplacement de certains
patients vers l’hôpital psychiatrique de Bouaké pour acquérir un meilleur traitement
et prise en charge adéquate en soins psychiatrique. L’objectif de cet article est de mettre
en lumière les raisons pour lesquelles les Personnes Vivant avec la Maladie Mentale et
Epilepsie (PVMME) se déplacent de la région sanitaire de l’Iffou à l’hôpital
psychiatrique de Bouaké. Cette étude vise à montrer les facteurs qui déterminent le
mouvement des PVMME de la région sanitaire de l’Iffou vers l’hôpital psychiatrique
de Bouaké. La méthodologie utilisée repose sur l’exploitation des données d’enquêtes
de terrain et des données secondaires qui se sont déroulées en Avril 2020. Résultats :
Les résultats de cette étude ont relevé 21 structures de soins non conventionnels à
vocation curative et un centre psychiatrique conventionnel localisé dans la ville de
Bouaké (Région de Gbêkê). Il apparait que 74% des malades mentaux et épileptiques
font recours à l’hôpital psychiatrique de Bouaké. Cette étude permet d’aboutir à la
conclusion selon laquelle le recours des personnes souffrant de troubles mentaux et épileptiques à l’hôpital psychiatrique de Bouaké est lié au manque de soins
psychiatrique conventionnel dans la région sanitaire de l’Iffou. L’hôpital psychiatrique
de Bouaké joue le rôle de dernier recours en soins psychiatrique sollicité par acquis de
conscience pour des cas restés sans espoir dans les familles dans la région sanitaire de
l’Iffou.
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Auteur(s):
KOUASSI N’da N’guessan Nadège, SILUE Hetemin Cavalo, KOFFI Guy Roger Yoboue.
N° Page : 85-112
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CULTURES D’EXPORTATION ET LE NIVEAU DE VIE DES PRODUCTEURS DANS LA SOUS-PREFECTURE DE BOUAFLE (CENTRE-OUEST DE LA COTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
Depuis son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire a mis en place une politique
orientée vers la diversification des cultures de rente. Ces cultures sont entre autres le
binôme café-cacao, l’hévéa, le coton, l’anacarde et le palmier à huile. Elles constituent
le pilier de l’économie ivoirienne. Vue les prix soutenus de ces produits de rente, les
populations de la sous-préfecture de Bouaflé s’adonnent de plus en plus à leur
pratique. Elles y consacrent au fil des années de nombreuses superficies en vue
d’accroître leurs revenus. Cette étude vise à montrer les retombées des cultures
d’exportation sur le niveau de vie des populations de la sous-préfecture de Bouaflé.
Les données sont collectées à partir de la recherche documentaire, des entretiens, d’un
questionnaire adressé aux chefs de ménages et l’observation sur le terrain. Les résultats
révèlent que les cultures d’exportations ont contribué à la transformation de l’espace
et l’amélioration des conditions de vie des producteurs. Les revenus issus de la vente
des produits agricoles sont utilisés pour la construction des maisons, la scolarisation
des enfants et la satisfaction des besoins familiaux selon 75% des paysans enquêtés.
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Auteur(s):
GNINRIN Yao Marcellin, YAO N’zué Pauline Epse SOMA.
N° Page : 113-128
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FEUX DE BROUSSE ET INSECURITE ALIMENTAIRE DANS LE DEPARTEMENT DE DIDIEVI (CENTRE DE LA COTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
Dès son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire a fait de l’agriculture le levier de
son économie. Malgré cette volonté, des poches d’insécurité alimentaire sont
enregistrées dans certaines localités. C’est le cas du département de Didiévi situé au
Centre de la Côte d’Ivoire. Cette étude vise à mettre en évidence l’impact des feux de
brousse sur la situation d’insécurité alimentaire dans le Département de Didiévi. Les
résultats de ce travail proviennent des données secondaires complétées par des
enquêtes de terrain réalisées auprès de trois cent (300) ménages ruraux. Les résultats
révèlent que 35% des ménages sont en situation d’insécurité alimentaire modérée. Au
niveau du département de Didiévi, les facteurs explicatifs de l’insécurité alimentaire
sont divers. Ils s’articulent autour des feux de brousse, de la persistance des problèmes
agricoles, de l’enclavement fonctionnement des milieux ruraux locaux… Les feux de
brousse affectent 17% des ménages enquêtés dans la quête de leur sécurité alimentaire.
Cependant, le phénomène des feux de brousse sévit de manière discriminatoire dans
villages enquêtés. Pour faire face aux de brousse, diverses stratégies sont développées
par les ménages dont les plus usuelles sont les pare-feu et les feux de protection. Cette
étude a permis d’aboutir à la conclusion selon laquelle les feux de brousse influent sur
la situation d’insécurité alimentaire des ménages.