La forte pression anthropique sur les végétaux est un puissant facteur de leur dégradation et de la perte de la biodiversité. Cette étude conduite dans le Sud-Est du Togo vise à y déterminer la diversité floristique et la structure de la végétation. La méthodologie utilisée a consisté à l’installation de 90 relevés d’inventaire de 25 m x 25 m dans les forêts et savanes et de 50 m x 50 m dans les champs et jachères. A l’intérieur des placettes, toutes les espèces présentes ont été recensées et tous les individus ligneux dont le dbh ≥ 10 cm ont été mesurés. Les données floristiques, grâce à l’analyse multivariée, ont permis de discriminer les groupements et d’établir un bilan floristique. Les données dendrométriques collectées ont renseigné sur la structure diamétrique et en hauteur des formations végétales. Il y a quatre (04) groupements réputés. Le bilan floristique donne 116 espèces réparties en 98 genres et 29 familles dont les plus représentées sont les Fabaceae (25 espèces), les Rubiaceae et les Moraceae (06 espèces chacune). Deux types de structure diamétrique dominent la composition des ligneux. Il s’agit des structures en « L » et en « cloche » qui traduisent respectivement une forte présence des individus post-juvéniles et des arbres adultes mais de taille moyenne. La distribution des ligneux par hauteur affiche une dominance des arbres haut de 10 à 15 m. Suivant les types phytogéographiques, les espèces guinéo-congolaises (35%), suivies des espèces afrotropicales (21%) et soudano- zambéziennes (15%) dominent la végétation du secteur. Face à ces paysages végétaux ouverts, il faut apporter des réponses axées sur le reboisement et l’usage des sources d’énergie domestique alternatives.
Strong anthropogenic pressure on plants is a powerful factor in their degradation and loss of biodiversity. This study carried out in the South-East of Togo aims to determine the floristic diversity and the structure of the vegetation in this environment. The methodology used consisted of the installation of 90 inventory surveys of 25 m x 25 m in forests and savannahs and 50 m x 50 m in fields and fallows. Inside the plots, all the species present were listed and all woody individuals with a dbh ≥ 10 cm were measured. The dendrometric data collected provided information on the diameter and height structure of plant formations. In total, four (04) groups are distinguished. The floristic assessment gives 116 species divided into 98 genera and 29 families, the most represented of which are Fabaceae (25 species), Rubiaceae and Moraceae (06 species each). Two types of diametric structure dominate the woody composition. These are the “L” and “bell” structures which respectively reflect a strong presence of post- juvenile individuals and adult but medium-sized trees. The distribution of woody trees by height reveals a dominance of trees whose height is between 10 and 15 m. Depending on the phytogeographic types, guinean-congolese species (35%), followed by afrotropical (21%) and sudano-zambezian (15%) species dominate the vegetation in the sector. Faced with these increasingly open plant landscapes, we must provide, among other things, responses focused on reforestation and the use of alternative domestic energy sources.