Le lac de Kossou est un barrage hydro-électrique artificiel important dans le dispositif économique ivoirien. Depuis sa création en 1972, cette retenue d’eau n’a pas encore atteint sa capacité tant hydrologique qu’électrique escomptée. De nos jours, elle continue de se vider de son contenu au fil des années. L’objectif de cette étude vise à montrer les impacts des variations hydroclimatiques sur la dynamique lacustre de Kossou et les stratégies d’adaptation développées par les populations riveraines. Cependant, cette analyse a fait l’usage de données hydro-météorologiques et socio- économiques. Le traitement de ces divers matériels a nécessité l’emploi de tests statistiques (test de Pettitt et test de corrélation de Pearson), de la méthode d’analyse diachronique d’images satellitaires et une enquête de terrain. L’utilisation de cette méthodologie a permis de montrer que cet étang subit depuis toujours les répercussions de la variabilité hydroclimatique. Cet impact infligé par ce phénomène climatique est estimé à une perte de sa superficie de 22 475 ha, soit 43,09%, sur la période 1989-2018. Il s’en suit une rareté de certaines espèces halieutiques au détriment de l’apparition de nouvelles espèces (le chrysichtys). Face à ces problèmes, les populations ont développé plusieurs stratégies d’adaptation.
The lake of Kossou is an important artificial hydroelectric dam in the ivorian economic system. Since its development in 1972, this water reservoir has not yet reached its expected hydrological and electrical capacity. Nowadays, it continues to empty of its content over the years. The objectif of this study aims to show the impacts of hydromatic variations on the lake dynamics of the Kossou hydro-electric dam and adaptation strategies developed by the populations of the riverside. However, this analysis made use of hydro-meteorological and socio-economic data. The processing of these various materials required the use of statistical tests (Pettitt test andPearson correlation test), the method of diachronic analysis of satellite images and a field survey. The use of this methodology made it possible to show that this pond has always suffered the repercussions of hydroclimatic variability. This impact inflicted by this climatic phenomenon is estimated at a loss of its surface area of 22,475 hectares, or 43.09%, over the period 1989-2018. The result is a scarcity of certain fish species to the detriment of appearence of new species (chrysichtys). Faced with these problems, the populations have developed several adaptation strategies